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1. |
Présages inutiles
00:55
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2. |
Les chemins de l'oubli
05:53
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Les chemins de l'oubli
Mènent vers des cavités
Qui au crépuscule
Prennent des couleurs jamais vues
Parsemés de pièges
Et de sentiers sinueux
Ils pénètrent le brouillard
Vers les profondeurs terreuses
Les ferments de la vie
Sueur et sang, fluides noirâtres
Resplendissent sur les sols
Qui accueillent en sacrifice
Les chemins de l'oubli
Désignent les peurs
De notre insondable futur
Dans la peur de l'inconnu
Ces vestiges éclatés
Gravent sans le vouloir
Les gestes et les mouvements
Figés pour des âges nouveaux
En découvrant les strates
Des sédiments de la vie
On aperçoit les silhouettes
Qui dansent parmi les ombres
Les chemins de l'oubli
Tracent des directions
Inconnues, striées
Comme sur les pierres
Elles sont mutiques
Fragiles et silencieuses
Comme les colonnes
Dressées vers les rivages
Divines et polies
Elles témoignent
Des âges vaincus
Renaissant dans l'inconnu
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3. |
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L'eau qui coule sur les pierres sombres
Ruisselle vers les confins invisibles
Reflétant les lueurs moirées de la lune
S'enfouissant sous les limites du sol
Étouffant les songes pénibles
La matière sourde des tourments
Agit comme des lames aiguisées
Qui transpercent les chairs
Pierres granuleuses et grises
Posées sur des vallons humides
Ruines vertigineuses surplombant
Des vallées enfouies et sereines
Elles dessinent les forteresses
De mon âme, ravagée
Comme ce paysage, désolé
Tours détruites, murets effondrés
Dans l'herbe, à moitié visible
Les pierres saillantes, anguleuses
Sont les vestiges des ponts
Des courtines, des tavernes
Qui riaient dans les jours lumineux
Pâtures épaisses et grasses
Miraculeuses et denses forêts
Rochers qui s'élèvent dans la mousse
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4. |
Prisons de solitude
06:45
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S'échapper des prisons de solitudes
Vers des rayons de lumières brunies
Où les ombres n'existent pas
En quête de féroces libations
Sans limites et sans pitié
Vers des horizons absents
Les chuchotements désignent
Des voies trompeuses
Ils mugissent dans l'indifférence
une fois la colère libérée
Sur l'éperon, une silhouette perchée
pleure des pierres qui sombrent
vers les profondeurs glacées
des eaux noirâtres, fluides et trompeuses
qui forment les motifs métalliques
où résident les larmes minérales
Les chuchotements désignent
Des voies trompeuses
Ils mugissent dans l'indifférence
une fois la colère libérée
La cour laisse paraître les structures anciennes
mesnie d'un baron ou d'un brigand
qui terrorisa la région
Dans les geôles une âme
appartient à ces murs qui tombent
vers des contrées silencieuses
Les vestiges sculptés
apparaissent derrière les algues
qui envahissent les silhouettes
tâchées de cicatrices verdâtres
Qui cherchent un soleil
Entre les sédiments et le ciel
Les efforts contraints
meurent dans la lumière
qui dissout l'espoir
Trompeur et masqué
Comme le surin qui apparait
Dans la lueur d'une chandelle
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5. |
Vanités des confins
05:47
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Liberté de la chair
vanité dans les confins
Les liens tissés deviennent
Des lianes qui fondent dans le néant
Contraintes de haute altitude
dans les rêves brisés
comme un vortex insalubre
pour trouver son être
Filaments de lumière
dans une cellule sombre
afin de tisser un plan
et d'entrevoir une issue
Les plaines défilent
pour oublier l'immobilité
et fuir les sombres jours
superbes misères de la sédentarité
Dans les passages souterrains
les voutes forment des ponts
miraculeux qui nous figent
dans la torpeur terreuse
Dans le jour qui se lève
Un bruit lointain rappelle
les visions inutiles
d'un passé souverain
Celui qui torture mon âme
et lie ma chair à la clarté laiteuse
d'une lune qui transcende
les cauchemars des nuits
Sans espoir et meurtri
déterminé à assouvir
les pulsions d'une chaîne
qui ligote ma carcasse
et me lie au pavement moite
macabre linceul
sur lequel ruisselle
d'atroces liquides mordorés
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6. |
Frissons fantomatiques
05:23
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Les murs sont effleurés
par des pas invisibles
caressant les parois glaciales
Dans les prisons invisibles
le temps devient insondable
comme l'abysse
Des regards trahissent
la souffrance, la douleur
comme des couteaux tranchants
un souffle évoque la torpeur
étouffée dans les sanglots
devenus trop fragiles
Le souvenir poussiéreux
dévoile la splendeur d'autrefois
enfouie dans un miteux
tiroir scellé
Des particules qui resuscitent
l'horizon, les lagunes
parsemées de bois morts
Les photos révèlent
la passion emprisonnée dans un regard
qui navigue dans ce monde
bizarrement scindé
Le passé hante les jours
des âmes sensibles
nostalgiques d'un départ
Vers l'inconnu
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7. |
Oxymore
05:26
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J'ai navigué vers des territoires toujours vagues
Indécis et obscurs
Comme la rosée vers l'horizon
Je suis la fleur qu'on ne peut cueillir
Le fruit pourri sur l'arbre
Qui sert de ferment incendiaire
L'incandescence du hasard
Qui brûle, retranchée et mystique
Dans une cellule sans dimensions
Plénitude des astres
Lointains possibles dans l'immensité obscure
Paysage laiteux et douceâtre
J'apprivoise l'oxymore
L'amour et la mort
Comme une vanité fleurie
Sur une tombe brune
Charbon froid et doux
S'aplanit les désirs
Voluptueux ou explosifs
Brillants dans l'infini
De trajectoires impossibles
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8. |
Enchaîné et meurtri
01:23
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